Oriente: Cristianesimo al martirio, Occidente KO

Riportiamo uno scritto pubblicato da “Le Reveil Francais” perchè quello che sta accadendo in Oriente (e non solo) con tragiche persecuzioni nei confronti dei cristiani sta avvenendo nella sublime, distaccata indifferenza dell'Occidente, di un Occidente opulento, sempre meno però, e sempre più lontano dai veri valori.

Vu sur : L’Alsace .fr, écrit par : Rédaction l’Alsace.fr

Russes meilleurs que les Américains ?

Tandis que l’on entend sur les médias « consensuels » régulièrement les chancelleries de la coalition mettre en garde Vladimir Poutine sur le caractère soi-disant dangereux pour l’issue de la guerre de ses interventions en Syrie, ce sont les chrétiens d’Irak qui ont été chassés de Mossoul et dont pas une famille n’a échappé aux massacres perpétrés par l’Etat Islamique , qui apportent une note discordante à la chanson occidentale. Nous le savions, mais il est intéressant de l’entendre de la part de ceux qui sont aux premières loges.

Chrétiens-dIrak

Les chrétiens irakiens suivent de près l’évolution de la guerre en Syrie. « En trois mois, les Russes ont libéré une partie de la Syrie, alors que nous sommes toujours loin de Mossoul » , s’est plaint un prêtre irakien auprès du père Vigneron, après la libération de Palmyre.

Et de citer Mgr Jacques Hindo, évêque de Hassaké, dans le nord de la Syrie : « Depuis que les Russes ont bombardé les combattants de Daech, ceux-ci ont rasé leur barbe et certains se sont même déguisés en femmes pour fuir. »

Situations complexes

Les chrétiens d’Irak ne comprennent pas « l’inefficacité des frappes » de la coalition occidentale en Irak et soupçonnent un double jeu, notamment à cause des liens unissant les États-Unis et la Turquie.

« Les puits de pétrole de Mossoul sont exploités normalement par Daech et le pétrole part par camions citernes à la queue leu leu vers la Turquie » , souligne Rodolphe Vigneron. Quant aux Turcs, ils bombardent les Kurdes, alliés et protecteurs des chrétiens chassés de Mossoul.

La situation est complexe aussi entre les Kurdes et le pouvoir central irakien qui se disputent la grande cité pétrolière de Kirkouk : un front uni contre Daech n’est pas à l’ordre du jour. Dans un Irak meurtri par treize ans de guerre, chaque faction défend ses intérêts propres sans se soucier des brèches offertes aux islamistes.

Gaz et pétrole au cœur du conflit

L’évêque de Hassaké, ravi que les raids russes aient fait fuir les djihadistes de sa région, analyse sans complaisance : « Les gouvernements occidentaux travaillent pour la sécurité d’Israël et pour diviser la Syrie et l’Irak, afin de mettre la main sur les richesses de ces pays. Il ne s’agit pas seulement de pétrole, parce qu’un très grand gisement de gaz a récemment été découvert. Il existe aussi un enjeu concernant les pipelines que l’Arabie saoudite et le Qatar voudraient construire vers l’Occident. Damas n’a pas accepté leur passage sur son territoire, et voilà le résultat ».

 

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